miércoles, 5 de enero de 2011

UNA MALA NOTICIA PERO QUE ES NECESARIO CONOCER

Trafic d’organes au Kosovo: un rapport accablant
Tráfico de órganos en Kosovo: un informe condenatorio

Le rapport présenté le 16 décembre devant le Conseil de l’Europe par le député suisse Dick Marty sur le trafic d’organes dont auraient été victimes des prisonniers de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) a fait l’effet d’une bombe (1). Pourtant, les allégations contenues dans ce rapport ne sont pas nouvelles : ce trafic est déjà évoqué dans les mémoires publiées en 2008 par l’ancienne Procureure générale du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Carla Del Ponte (2) et, au Kosovo, l’hypothèse d’un tel trafic est une « rumeur » qui circule depuis longtemps. De même, l’enquête publiée en 2009 par les journalistes Altin Raxhimi, Michael Montgomery et Vladimir Karaj avait confirmé l’existence d’un véritable « archipel » de centres secrets de détention de l’UCK en Albanie (3).
Le rapport de M. Marty apporte cependant nombre d’informations nouvelles, permettant de mieux comprendre les mécanismes de ce trafic. Plusieurs centaines de prisonniers capturés par l’UCK — principalement des Serbes du Kosovo, mais aussi probablement des Roms et des Albanais accusés de « collaboration » — auraient été déportés en Albanie, en 1998 et 1999. Emprisonnés dans plusieurs petits centres de détention — dont la fameuse « maison jaune » du village de Rripë, près de Burrel, visitée par les inspecteurs du TPIY —, certains d’entre eux auraient alimenté un trafic d’organes. Les prisonniers étaient conduits vers une petite clinique située à Fushë Kruja, à une quinzaine de kilomètres de l’aéroport international de Tirana lorsque des clients se manifestaient pour recevoir des organes. Ils étaient alors abattus d’une balle dans la tête avant que les organes, principalement des reins, soient prélevés. Ce trafic était conduit par le « groupe de la Drenica », un petit noyau de combattants de l’UCK regroupés autour de deux figures clés : M. Hashim Thaçi, actuel Premier ministre du Kosovo, et M. Shaip Muja, alors responsable de la brigade médicale de l’UCK et aujourd’hui conseiller pour la santé de ce même Hashim Thaçi.
Le rapport de M. Marty laisse beaucoup de questions sans réponses, notamment le nombre exact de prisonniers victimes de ce trafic. La justice serbe, pour sa part, parle de 500 personnes déportées en Albanie. On ignore également quels étaient les partenaires étrangers de ce trafic, et surtout quels en étaient les bénéficiaires. Le rapport relève cependant que 60 patients de l’hôpital universitaire de Jérusalem auraient bénéficié d’une transplantation rénale en 2001, un chiffre exceptionnellement élevé.
Il importe de placer le crime supposé à sa juste valeur. Si le trafic est avéré, il s’agit d’un crime contre l’humanité massif, qui se situe, dans l’ordre de l’horreur, au « même niveau » que le massacre génocidaire de Srebrenica. Autre point essentiel, ce trafic se serait poursuivi au moins jusqu’en 2001, c’est-à-dire deux ans après l’entrée des troupes de l’OTAN au Kosovo et l’instauration du protectorat des Nations Unies sur le territoire. Le rapport note d’ailleurs qu’à partir de juin 1999, la frontière entre l’Albanie et le Kosovo n’était soumise à aucun contrôle réel.
Le rapport a suscité un tollé de protestations et de démentis. Certains ont voulu disqualifier le rapport de M. Marty, en jetant le doute sur son auteur, présenté comme un « adversaire de l’indépendance du Kosovo », voire comme un « ennemi du peuple albanais »... Leer todo el artículo aquí.

El informe presentado el 16 de diciembre ante el Consejo de Europa por el suizo Dick Marty MP en el tráfico de órganos que supuestamente sufrieron los prisioneros del Ejército de Liberación de Kosovo (ELK) tiene el efecto de un bomba (1). Sin embargo, las alegaciones contenidas en este informe no son nuevas: el tráfico es ya mencionado en las memorias publicadas en 2008 por el ex Fiscal General del Tribunal Penal Internacional para la ex Yugoslavia (TPIY), Carla del Ponte (2) y Kosovo, la asunción de esa trata es un "rumor" ha existido por mucho tiempo. Del mismo modo, la encuesta publicada en 2009 por los periodistas Raxhimi Altin, Michael Montgomery y Karaj Vladimir había confirmado la existencia de un verdadero "archipiélago" de centros secretos de detención del ELK en Albania (3).

El informe del señor Marty, sin embargo, trae muchas informaciones a comprender mejor los mecanismos de la trata. Varios cientos de prisioneros capturados por el ELK - sobre todo los serbios de Kosovo, pero también, probablemente, los gitanos y albaneses acusados de "colaboración" - fueron deportados a Albania en 1998 y 1999. Encarcelado en varios centros de detención pequeñas - como la famosa "Casa Amarilla" aldea Rripë cerca de Burrel, la visita de los inspectores de la ex Yugoslavia - algunos de ellos han alimentado un tráfico de órganos. Los prisioneros fueron llevados a una pequeña clínica ubicada Fushë Kruja, a unas quince millas del aeropuerto internacional de Tirana, cuando los clientes están esperando para recibir órganos. Ellos fueron asesinados luego por una bala en la cabeza, ante los órganos, sobre todo los riñones, se eliminan. Este tráfico se vio impulsado por el grupo "de Drenica", un pequeño núcleo de combatientes del ELK agrupados en torno a dos figuras clave: el Sr. Hashim Thaci, actual Primer Ministro de Kosovo, y el Sr. Shaip Muja, entonces responsable de Brigada Médica del ELK y ahora asesor de la salud de que Hashim Thaci. Ver la traducción aquí.

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